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Extinction Rébellion est un mouvement international qui utilise la désobéissance civile non-violente pour forcer les institutions à agir face à l’urgence climatique et ainsi minimiser les risques d’effondrement social.

Notre histoire

Le 31 octobre 2018, des militant.e.s britanniques se sont rassemblé.e.s sur la place du parlement à Londres pour déclarer un état de rébellion contre le gouvernement britannique. Les semaines qui ont suivi furent un véritable tourbillon. Six mille rebelles non-violents ont convergé vers Londres pour bloquer pacifiquement cinq grands ponts sur la Tamise. Des arbres ont été plantés au milieu de la place du Parlement, et un trou y a été creusé pour y enterrer un cercueil représentant notre avenir. Les rebelles se sont collés aux portes du palais de Buckingham en lisant une lettre à la reine.

Extinction Rebellion était né.

L’appel à la rébellion s’est rapidement mondialisé, avec la création d’autres groupes la semaine suivante en Europe, aux États-Unis et peu après dans le monde entier. Sans leader et véritablement mondiale, chaque nouvelle organisation locale rend le mouvement plus fort, apportant de nouvelles perspectives, de la sagesse, de l’expertise, de l’énergie et de l’inspiration.

Au Québec

Notre groupe s’est fait connaître en octobre 2019, alors que quelques jours après la manifestation historique du 27 septembre ayant rassemblé plus de 500 000 personnes dans les rues de Montréal pour demander la transition écologique, Extinction Rébellion a lancé plusieurs actions de désobéissance civile. Après que trois activistes aient escaladé la structure du pont Jacques-Cartier afin d’attirer l’attention sur l’inaction des gouvernements, un second groupe a bloqué le boulevard René-Lévesque en après-midi. À l’issue d’une manifestation qui s’est étendue sur plusieurs heures, 41 militant·e·s ont été arrêté·e·s.

Dans les années suivantes, Extinction Rébellion Québec a organisé de nombreuses actions lors de campagnes contre les banques, les pétrolières, le lobby de l’automobile, les gouvernements écocidaires canadiens et québécois en plus de prendre part à des actions de solidarité auprès de mouvements autochtones et pour la justice climatique.

La pandémie de la Covid-19 a parmi à XRQC d’entreprendre un chantier de réflexion sur ses modes d’organisation et ses orientations stratégiques. Depuis 2021, Extinction Rébellion Québec fonctionne sous la formule de groupes affinitaires.

Un groupe d’affinité désigne un petit groupe d’activistes (habituellement de 3 à 20 individus) luttant ensemble en vue d’une action directe. Les groupes d’affinités sont souvent des regroupements d’amis de confiance, organisés d’une manière non hiérarchique, les décisions étant prises par consensus. Ils constituent une forme d’organisation flexible et décentralisée.

Les groupes d’affinité peuvent être basés sur :

  • Une préoccupation partagée sur une question donnée : promotion de la décroissance, anti-OGM, anti-VUS…
  • Une activité, un rôle ou une compétence commune : soutien juridique, création artistique, recherche scientifique, etc.
  • Une proximité géographique : XR Mauricie, XR Abitibi-Témiscamingue, XR Québec…

Et la suite ?

Toute personne peut créer dans son entourage un groupe d’affinité ayant pour objectif la justice climatique.

Il suffit ensuite de communiquer avec le groupe de soutien (par Facebook, Instagram ou via XRQC@protonmail.com) pour accéder aux différentes structures et être mis en lien avec les autres groupes. Le groupe de soutien s’engage à aider dans la mesure de ses capacités ou à rediriger les groupes vers des ressources qui pourront les aider à accomplir la mission qu’ils se sont fixée.

Les personnes n’ayant pas un réseau permettant de créer un groupe d’affinité peuvent communiquer avec le groupe de soutien qui, dans la mesure du possible, les mettra en lien avec d’autres personnes ou groupes dans leur région, ou ayant des objectifs similaires.